Le Président Emmanuel MACRON, soit en se désistant comme le Président François HOLLANDE avant lui, soit en étant battu à l’élection présidentielle de 2022, prive La République En Marche d’un prolongement de sa mandature à l’Élysée.
Dans le cas ou le Président MACRON aurait été éliminé dès le premier tour, c’est Xavier BERTRAND qui se qualifierait au second tour face à Marine LE PEN. Jean-Luc MÉLENCHON ne réussirait pas selon ses détracteurs à agréger des forces froides et patientes autour de son projet : tout serait-t-il dans l’émotion et la réaction ?
Dénonçant au détriment de l’action, certaines forces politiques risquent de raconter au lieu de faire l’Histoire.
Au second tour, soit Marine LE PEN l’emporte, comme dans L’Été Briandtais, soit Xavier BERTRAND établit une alliance « républicaine » avec la droite républicaine et libérale, la social-démocratie et le centre européaniste.
Xavier BERTRAND refusera de stigmatiser les électeurs du Rassemblement National qu’il connaît bien en tant que Président de la Région Hauts-de-France.
L’ancien Ministre des Présidents de la République CHIRAC et SARKOZY court le risque, en consolidant la droite, de s’aliéner la gauche, qui pourrait alors se restructurer autour d’un cap, à défaut d’un guide rassembleur.
Les Écologistes n’ont pas démérité, et affichent des scores honorables aux législatives, comme le RN qui sera la nouvelle force d’opposition incontestée.
Si les partis politiques traditionnels hors RN (Les Républicains, Parti Socialiste, Europe-Écologie-Les Verts, La France Insoumise, UDI, MoDem) n’établissent pas de pacte ou d’alliance commune, mais se divisent pour le pouvoir, la France « démocratique » serait vu par les Français comme les États-Unis « démocratiques » par les partisans du Président Donald TRUMP.
LE PEN n’est pas TRUMP, mais quiconque sera élu contre elle sera un BIDEN confronté à la crise sanitaire, économique, sociale, idéologique, culturelle, intellectuelle, mentale et scientifique, politique, géostratégique et militaire (Mali, Yémen, État Islamique, Caucase), qui démontrerait la véracité de la fin d’un monde, que le candidat Emmanuel MACRON avait déjà enterré avec l’expression d’Ancien monde.
ATHY BRIANDT
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