Lors des jours heureux
Nul n’est plus peureux
Que l’ange damné
Depuis mille années.
Et toi ma sirène
De notre royaume
Dont tu n’es plus reine
Ressent-tu le Dôme
Enfermer nos songes
Brûler nos mensonges
Éteindre les astres
De nos beaux désastres ?
Lors des jours heureux
Nul n’est plus peureux
Que l’ange damné
Depuis mille années.
Et toi ma sirène
En ce jour de fête
Encor es-tu reine
De ces mêmes têtes
Qui las nous acclament
Mais toujours réclament
Le front redressé
Le droit de penser.
Lors des jours peureux
Nul n’est plus heureux
Que l’ange damné
Depuis mille années.
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