
FRANCE-NIGER : SOULAGEMENT AU SOMMET, SOULAGEMENT DE TOUS ?
Toute crise comporte des conséquences imprévisibles, sinon elle ne le serait pas si elle nous déployait ses solutions. C’est ainsi que la position de la France, portée par le président Emmanuel Macron, lors de son entretien télévisée du 24 septembre 2023, sans doute le fruit d’une longue et âpre discussion entre les parties, semble nous réjouir.
Ce n’est pas une lapalissade de dire que cette crise diplomatique franco-nigérienne, ou franco-sahélienne, a fini par être réglée à l’amiable, par des voies officieuses, par les belligérants, tellement la diplomatie traditionnelle, depuis plusieurs années, a été jetée aux oubliettes.
Vous me direz que la diplomatie, c’est avant tout force et rapport de force, son objectif final étant encore et toujours la force. Soit !
En réalité, l’usage de la force signe l’échec de la diplomatie.
C’est en cela que je salue la décision du président Macron d’avoir désamorcé cette crise qui n’avait que trop duré.
La meilleure tactique de guerre en cas de terrain adverse, hors de contrôle et très hostile, c’est le repli stratégique qui privilégie par la suite les pourparlers de paix.

J’exhorte les autorités françaises et nigériennes à poursuivre leurs négociations en vue d’aboutir à une indispensable paix globale et durable. Les uns et les autres doivent apprendre de leurs échecs respectifs : Il n’y a pas de hiatus dans la vie.
Il ne faut pas nous voiler la face, et reconnaître que l’échec de la politique française ou occidentale en Afrique a atteint son paroxysme en Côte d’Ivoire, la guerre de la Libye étant la conséquence du fait que ce pays semblait soutenir la Côte d’Ivoire dans la dernière ligne droite de la crise ivoirienne de 2010-2011. Et cela ne m’étonne guère que les officiels et médias occidentaux occultent souvent cette guerre pour ne parler que de celle de la Libye.
En vertu de tout cela, pour la stabilité et la paix entre les complices d’hier, et en ma qualité d’Émissaire de la paix, je recommande vivement aux uns et aux autres de reconnaître leurs méfaits et crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire, la matrice du chaos en Afrique de l’Ouest.
Pour se convaincre que c’est des interventions militaires concomitantes franco-occidentales, en Libye et en Côte d’Ivoire au début des années 2010, que proviennent les crises sécuritaires et humanitaires tant en Afrique subsaharienne qu’en Méditerranée, il faut reconnaître que les pays et zones en question, traversés par de tels troubles incommensurables, et aujourd’hui insurmontables si absence de solution holistique et profonde, sont frontalières de la Libye (mer Méditerranée, Tchad, Niger, Soudan, et Tunisie) où de la Côte d’Ivoire (Guinée, Mali, Burkina Faso).
Apporter la stabilité dans la région, qui fut martyr de sa propre hospitalité vulnérable, passera nécessairement pour l’Occident, dont la France, qui s’est illustrée en premier plan lors des interventions militaires tant en Libye qu’en Côte d’Ivoire, par accepter une première phase de rejet de la part des nouveaux régimes de la région, forcément militaristes pour palier les lacunes antérieurs de leur gouvernance en la matière.
Après que les bottes des soldats français, et les chenilles de leurs chars, se soient retirées du Mali, du Burkina Faso et bientôt du Niger, il ne faudra pas estimer que leur transfert dans les pays voisins de la zone, plus enclins à la coopération militaire avec la France, réglera le litige et le contentieux global entre la France et l’Afrique, au contraire.
Les pays de l’AES (l’Alliance des États du Sahel, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger au sein d’une organisation de défense commune), pour expier leur indulgence à l’égard des catastrophes humanitaires et politiques qu’ont constitué les effondrements et remplacements des régimes libyens et ivoiriens, ne pourront s’accepter pleinement, ni être acceptés pleinement sans se remettre en cause, et remettre en question les gouvernements actuels ayant bénéficié du péché originel des interventions militaires occidentales en Afrique du Nord et de l’Ouest.
Or de ces régimes, il n’en reste qu’un dans la région, il s’agit du régime d’Alassane Ouattara, ancien chef des troupes armées rebelles en Côte d’Ivoire, qui par la force des canons de la France et de l’ONU, a été, à l’issue d’une guerre qu’il avait provoqué, illégitimement et illégalement installé dans le Palais de la Présidence ivoirienne, pour ne plus en sortir depuis, puisqu’il y demeure encore à ce jour, en tant que chef de l’État illégitime et illégal de la Côte d’Ivoire, par l’oppression massive, des fraudes électorales, et des tripatouillages ou coups d’États institutionnels, qui ne légitimeront jamais son régime d’Occupation et de discrimination. Jusqu’à quand ?
Si la légitimité s’acquiert par les armes et les coups d’État, comme les graves menaces à l’égard de l’intégrité et de la sécurité de la Côte d’Ivoire ont porté Alassane Ouattara à la position de chef du régime d’Occupation en Côte d’Ivoire, après qu’il ait de facto divisé le pays et participé aux massacres des populations civiles, en quoi les nouveaux gouvernements de transition de Mali, du Burkina Faso et du Niger seraient-ils plus illégitimes que le gouvernement issu de la rebellion armée menée par Ouattara ?
Voici ce que les pays de l’AES posent comme équation, et veulent faire payer à la France. Ils veulent, en se parant de la vertu de la souveraineté retrouvée, acquérir une pureté originelle qui fait défaut à tous ceux qui supporteront le terrorisme et les régimes issus du terrorisme. Le Président Macron a souligné que si la France n’était pas intervenu au Mali, au Burkina Faso ou au Niger, les organisations terroristes auraient conquis ces pays.
La France doit reconnaître qu’en intervenant en 2011 en Côte d’Ivoire, elle a permis à l’organisation terroriste des Forces Nouvelles de Côte d’Ivoire (FNCI), reconverties en Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), de conquérir la Côte d’Ivoire. Si la France, l’Union européenne, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’ensemble de la communauté internationale continuent de reconnaître comme les autorités légitimes de Côte d’Ivoire les gouvernements et autorités issus des rangs de la junte terroriste Ouattara et ses affidés, alors il ne faudra pas s’étonner que les opinions publiques ivoiriennes et africaines, et les dirigeants du Mali, du Burkina Faso du Niger, et d’autres États de la région, considèrent que la France, l’Union européenne, et d’autres soient les soutiens des groupes terroristes opérant en Afrique, dont le plus dangereux de tous, le groupe terroriste Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.
La Fédération de Russie, qui a lutté contre les organisations terroristes en Syrie et en Libye, et s’est abstenue de soutenir les interventions militaires dans ces pays, ou s’y est opposé pour ne pas que le chaos causé par l’intervention ne favorise le développement du terrorisme, doit considérer qu’en Côte d’Ivoire, l’intervention militaire de la coalition internationale a placé au pouvoir des forces terroristes d’occupation, toujours au pouvoir dans ce pays.
Si la Russie considère les forces locales et internationales qui ont contribué à l’avènement de l’organisation terroriste FNCI/FRCI et son leader historique Alassane Ouattara à la tête d’un État déchu, illégitime et illégal en Côte d’Ivoire, elle verra qu’il s’agit des mêmes forces qui ont promu le chaos, la désolation et la mort en Europe, au Moyen-Orient, dans toutes les régions du monde où se sont portés leur désir de domination, d’asservissement et de destruction de la civilisation, de la société, de la morale, de la patrie, et de l’Homme.
La République Populaire de Chine, qui ne souhaitait pas la déstabilisation de la Syrie, ni de la Libye, et qui s’était elle aussi, comme la Russie, abstenue quant à la résolution de l’ONU entérinant l’intervention de la coalition internationale en Libye, aurait-elle soutenu l’intervention jumelle de celle en Libye, à savoir celle en Côte d’Ivoire, qui équivalait à la déstabilisation sans fin de l’Afrique de l’Ouest, comme l’ingérence en Syrie fut celle de l’Asie de l’Ouest ?
Le monde est interconnecté, la planète organique et ses habitants interdépendants. Oeuvrer pour la paix et la sécurité du monde alors même que la Côte d’Ivoire est aux mains d’un groupe terroriste d’Occupation est illusoire, et impossible. Comme l’Amazonie est le poumon de vie de la Terre, la Côte d’Ivoire est son âme de paix, de qui dépend la paix du concert des peuples et des nations.
La Côte d’Ivoire est à la fois la Libye et la Syrie, et l’Ukraine dans le sens où l’ingérence extérieure a permis avec succès un changement violent de regime, ayant entraîné dans tout son processus en Côte d’Ivoire, au moins des dizaines de milliers de morts, et des centaines de milliers si ce n’est des millions de blessés, de traumatisés et d’exilés. L’Ukraine, comme la Russie et la Chine, ne pourra véritablement acquérir une supériorité morale, politique et le soutien entier et inconditionnel de l’Afrique que si justice est rendue à la Côte d’Ivoire et à la Résistance populaire de Côte d’Ivoire, c’est-à-dire que soient reconnues comme illégaux et illégitimes tous les pouvoirs et gouvernements d’occupation, instaurés en Côte d’Ivoire depuis son invasion (2002-2011), qui prennent le territoire et la population de Côte d’Ivoire en otage, et perpétuent cette invasion par une politique d’expropriation et d’asservissement systémique.
Après la mise à sac de la Libye, la Russie et la Turquie ont contribué à pacifier la région déstabilisée par le chaos, né de l’intervention de la coalition internationale menée par la France. Après l’invasion armée de la Côte d’Ivoire, tant la Russie, la Turquie que la Chine ou l’Iran, qui a soutenu le gouvernement légitime de Bachar Al-Assad, ont assisté à la prise de pouvoir à Abidjan du groupuscule terroriste dirigé par Alassane Ouattara.
Ce qui manque à la Côte d’Ivoire, c’est un gouvernement légitime.
Ce qui manque à la Côte d’Ivoire, c’est un gouvernement légitime.
Celui dirigé par le président Laurent Gbagbo s’est délégitimé dès lors qu’il a accepté des éléments des FNCI (forces rebelles d’invasion) dans ses rangs, mais surtout lorsqu’il a organisé des élections présidentielles en 2010, avec le chef de la rébellion terroriste comme candidat, alors même que ce dernier était le chef terroriste. Mais plus encore, Laurent Gbagbo s’est délégitimé de par son incapacité à défendre la Côte d’Ivoire contre l’agression terroriste des forces d’agression FNCI/FRCI dits pro-Ouattara, réellement anti-Côte d’Ivoire.
Laurent Gbagbo, qui avait représenté le gouvernement légitime de la Côte d’Ivoire, malgré son incompétence, son dilettantisme et sa coupable indulgence à l’égard des ennemis de la Côte d’Ivoire, a perdu toute légitimité juridique pour ce faire dès lors qu’il les a reconnu comme légitime, ce qu’ils ne sont pas et ne peuvent jamais être.
Puisque la Côte d’Ivoire ne dispose pas de gouvernement légitime, nous, Parti Ivoirien du Peuple (PIP), nous Mouvement et Forces de Résistance et de Libération de la Côte d’Ivoire, décidons de former le Gouvernement en exil de Côte d’Ivoire, seul représentant et gouvernement légitime pour la Côte d’Ivoire.
En tant que Premier ministre du Gouvernement en exil de Côte d’Ivoire, sous l’autorité du Président du Gouvernement en exil de Côte d’Ivoire, je m’engage à oeuvrer pour la Libération de la Côte d’Ivoire et du Peuple de Côte d’Ivoire, du joug du régime d’Occupation mené par Alassane Ouattara et les forces FRCI.
En tant que Premier ministre du Gouvernement en exil de Côte d’Ivoire, je m’engage à conduire avec efficacité, honneur, et responsabilité les affaires liées à la charge qui m’incombe.
En tant que Vice-président du Parti Ivoirien du Peuple, je servirai avec ardeur et probité les intérêts du Parti Ivoirien du Peuple, le parti de gouvernement d’une Côte d’Ivoire libérée des forces d’Occupation bénéficiaires et héritières de l’invasion mené par l’organisation terroriste Ouattara/FRCI.
En tant que Porte-Parole du mouvement pour la Résistance et la Libération de la Côte d’Ivoire, je porterai la voix des opprimés, mais aussi celles des martyrs, et celle de tous les combattants pour la liberté et la victoire du Peuple de Côte d’Ivoire sur les forces d’Occupation en Côte d’Ivoire.
Le monde doit entendre notre message, et purifier sa propre politique extérieure et africaine, en se débarrassant de ses éléments les plus condamnables.
Le monde doit entendre notre message, et purifier sa propre politique extérieure et africaine, en se débarrassant de ses éléments les plus condamnables, issus de sa période la plus controversée, celle des interventions et soutiens aux rébellions, dont la rébellion, ou plutôt l’opération de déstabilisation et d’invasion terroriste menée en Côte d’Ivoire par les FNCI, futurs FRCI (forces terroristes d’occupation) et les autres groupuscules armés apparentées au chef terroriste Alassane Ouattara.
Le président Macron, et avec lui la France, paie le prix des errances du Président Sarkozy en Afrique. Ce dernier avait dit que l’homme africain n’était pas assez rentré dans l’histoire. De par sa faute, l’homme français risque, lui, désormais d’être contraint de sortir définitivement de celle de l’homme africain.
Mais tout n’est pas perdu. Le Parti Ivoirien du Peuple, et le Mouvement pour la Résistance et la Libération de la Côte d’Ivoire qu’il coordonne, ont pour mission d’aiguiller le gouvernement en exil de Côte d’Ivoire, dans le sens de la restauration d’un gouvernement légitime de Côte d’Ivoire que nous représentons. Le Gouvernement en exil de Côte d’Ivoire, seul, peut permettre à tout interlocuteur de dialoguer avec le véritable représentant des intérêts présents et futurs de la Nation ivoirienne, et du Peuple de Côte d’Ivoire.
Avec le plan Transafrikha, conçu et proposé par l’organisation Transafrikha et la société HGOAH, promu par le Parti Ivoirien du Peuple et le Mouvement Khadhor’, quiconque se sent bien disposé à participer à la renaissance d’un monde en question, en s’attaquant à son nouveau monde à sanctuariser et batir, la Côte d’Ivoire et toute l’Afrique, et à sa nouvelle frontière à repousser, sera le bienvenu.
Transafrikha, c’est la contribution positive à l’humanité, sans préjugés, ni mauvaise conscience.
GNADOU ATHYTHEAUD,
Premier Ministre du Gouvernement en Exil de Côte d’Ivoire,
Vice-président du Parti Ivoirien du Peuple,
Porte-Parole du Mouvement de Résistance et de Libération de la Côte d’Ivoire,
Directeur général de l’Alliance HGOAH-TRANSAFRIKHA
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