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CORONAVICTUS : LA FENÊTRE DE TIR

CORONAVICTUS : LA FENÊTRE DE TIR

CORONAVICTUS : LA FENÊTRE DE TIR

par

GNADOU ATHYTHEAUD

Nous avions avec « Vaccinanes » étudié la question de la nocivité supposée ou de l’inefficacité relative de certains vaccins contre la Covid-19, à l’aune de la problématique de l’erreur médicale.

Une méfiance grandissante à l’égard de tels vaccins, comme des outils de protection et des tests sanitaires, se serait-t-elle développée, propagée comme un virus ou réverbération du doute cartésien, qu’elle ne saurait être entièrement imputée aux vaccins eux-mêmes. Plus que dans le cadre d’un usage abusif ou peu concluant du vaccin, le rejet du traitement sanitaire contre le Coronavirus prend des proportions paramédicales, voire supra-médicales, en ce qu’il s’appuie sur une mauvaise intention prêtée aux autorités ou institutions chargées d’appliquer un tel traitement. Si l’exécution est accusée non pas de mal faire, mais de faire mal, ou du moins d’en avoir l’intention, qu’en serait-il alors de l’encadrement chargé de surveiller l’application des plans anti-coronavirus, qu’en serait-il ainsi de leur conception même, et de toute la chaîne contenant leurs essentiels supports médiatiques, financiers, politiques ou logistiques ?

Le risque est grand, à cet égard, qu’il soit pensé dans les populations que l’on travaillerait à attenter à leur intégrité, voire à leur vie, et ceux, y compris au sein d’un même pays. Après les conflits mondiaux qui voyaient s’affronter de grandes puissances, et parfois certains États, vassalisés ou conquis, se livrer à livrer leurs populations, selon des critères normés préétablis, à l’exploitation ou la mort, pouvons-nous accepter qu’il soit dit que les guerres coronavirales seraient intérieures, mettant face à face les inspirateurs/décideurs/exécutants des politiques sanitaires et leurs populations, prétendument cobayes ou victimes ?

Le complotisme en tant que réalité d’étude n’est pas un sujet qui devrait rebuter, en effet, ne pas rationaliser ses faits et méfaits pourrait favoriser l’émergence des rebouteux.

Quel mal mine nos sociétés si ce n’est la fracture de la confiance ?

La confiance est accordée à la compétence redoublée; c’est le gage de sûreté, aussi le taux de confiance envers nos autorités pourrait-il être corrélé à leur taux de compétence ? N’éludant pas la question, nous devrions certes affirmer que la détermination de la compétence en matière gouvernementale est parfois moins affaire d’évaluation que de perception, mais ne doit-on pas percevoir pour évaluer ? La compétence est-elle en soi ou à t-elle besoin d’être déterminée, c’est-à-dire reconnue, pour être ? La confiance s’acquiert par la sincérité, l’honnêteté, mais avant tout par la fidélité; la confiance entre les autorités et les populations ne peut être maintenue que par une allégeance commune. Or se pourrait-il que soit pensé que la première allégeance des gouvernements ne soit pas le peuple qui les mandent, mais une autre réalité, et davantage ?

Se pourrait-il que les dirigeants ne portent non plus leurs confiances en les populations et leurs desideratas pour mener à bien les politiques les concernant, et concernant l’ensemble décideurs/population civile ? Se pourrait-il que les populations ne portent plus leur confiance en leurs dirigeants ? Se pourrait-il que les populations se distinguent moins par leurs desideratas, à savoir par ce dont ils déplorent l’absence, que par ceux dont ils déplorent la présence ? Pourrait-on dire que si la politique est la décision publique par participation populaire, alors au vu du désintérêt grandissant des populations pour la décision publique, ou la faible adéquation entre les modalités de la participation populaire et de la décision publique en période de crise, il faille ne plus associer nécessairement la participation populaire à la décision publique, ce qui alors serait une négation en soi de ce que c’est que la politique ?

La politique, comme le sport, mobilise l’opinion, au-delà souvent de ceux qui s’y intéressent en dehors des moments-clés (grandes rencontres sportives, échéances électorales majeures); aussi, en France est-il devenu commun de dire que le pays compte 66 millions de Présidents de la République, ou 66 millions de sélectionneurs (d’équipe nationale de football). Nonobstant le fait que c’est là bien trop présumer de la capacité d’opinion politique ou sportive des enfants en bas âge, l’expression souligne bien que la démocratisation de la politique, ainsi que l’hypermédiatisation du sport, s’accompagne d’une nationalisation de la décision, ou plutôt de sa collectivisation, à moins ce qu’au contraire, nous devrions évoquer sa privatisation, au détriment ici de l’État français ou de la Fédération Française de Football par exemple.

En ce qui concerne le vote, nous pourrions cependant arguer que la différenciation personnelle entre chaque citoyen eu égard à la décision donnerait plutôt lieu à une individualisation de la décision. Individualisation dans la multitude, pour la multitude des individualités, telle est l’équation de la décision publique, sollicitée par la participation populaire, qui, expression du nombre, non demeure pas moins volonté par l’individu, un par un comptabilisé. Le choix politique, dit commun, est en réalité celui qui pour l’individu est premier, et pour ainsi dire seul; l’isoloir à cet égard personnifie le cheminement démocratique allant du peuple à l’institution directionnelle, locale ou nationale : Mon vote est le premier des votes à mes yeux, et le seul que je glisserai dans l’urne.

À ce titre, les sondages politiques sont-ils une partie de poker menteur ?

Si le résultat donne à voir la force des masses, le vote, travail sur soi, pour soi mais présenté comme pour les autres, est solitaire. Toutefois, ce serait faire peu de cas de la responsabilité des élus, ainsi que celles de leurs électeurs, de ne pas voir précisément en l’action du décideur politique une œuvre pour la communauté, et dans l’attention du citoyen une commande d’ouvrage pour et à la collectivité, et nous dirons-même par la collectivité, en ce que le peuple, par le vote, se mue en son environnement pour les intérêts de celui-ci, qui est le sien propre, puisqu’Il Est Son Environnement. Nous ne pouvons néanmoins nier que la volonté de la population est en partie conditionné par l’offre politique et les propositions ou priorités de celle-ci, ainsi que par le conditionnement global qui pourrait à la population donner à voir un certain monde, ou même orienter sa vision de ce monde et de ses intérêts propres : qui s’interroge sur le présent propos ne pourrait manquer de voir là une sommaire description des objectifs de la propagande ou du conditionnement.

Conditionnement, propagande, ce sont des termes forts, qui ne sauraient manquer de vous renvoyer à la guerre de désinformation, ainsi qu’à la guerre d’usure : La déstabilisation n’est pas loin. Que la déstabilisation puisse être ainsi placée au centre du processus électoral et démocratique, entre les gouvernements et les populations, assurément doit persuader de l’importance d’un tel processus; aussi le désintérêt ou la méconnaissance à son égard lui sont-ils préjudiciables, et avant tout à celles et ceux à qui il est destiné et doit profiter. Mais à qui profite le processus démocratique si ce n’est au processus démocratique lui-même ? Une telle affirmation ne pourrait être perçue avec ombrage pour peu que nous ayons à l’esprit que seul le principe vrai supérieur est cause et conséquence de lui-même et partant, se suffit à lui-même, et est sa propre justification.

« Pourquoi la démocratie ? Parce que la démocratie ».

Principe vrai supérieur au même titre que l’amour ou la liberté, la démocratie qui est amour de la liberté, et sous certaines réserves liberté de l’amour, non au sens de licence mais de liberté d’appréciation, donc de choix, dont celui de sa vie, de son occupation ou de sa religion et conception du monde (Weltanschauung), la démocratie est à la jonction de moult principes vrais supérieurs, et est justifié, en plus de l’être par lui-même, par eux, de telle sorte qu’il devienne le sommet de la pyramide des principes vrai supérieurs; sans lui à leur pinacle, ceux-ci existent sans finition, sans se voir chapeauté par une figure bien nette, Or les principes vrai supérieurs sont les pièces de la maison de nos vies, et ne sauraient souffrir aucune réserve à leur égard, ainsi sont-ils fièrement donnés à voir, mais tendus vers un même objectif selon le proverbe allemand « si tu bâtis une maison, pousse là jusqu’au pignon ».

Les principes vrais supérieurs convergent vers la démocratie, toiture protectrice des valeurs fondamentales structurant nos existences. Sera-t-il dit que puisque les autorités portent les idéaux démocratiques, qui sont portés vers elles par les populations -quoi qu’il faille reconnaître le rôle indispensable de décideurs pour former le cadre démocratique de nos sociétés, alors nos sociétés sont des maisons dont le pignon serait les autorités, à savoir le pouvoir et l’autorité ? Dans le cas d’une construction pyramidale, la démocratie serait la finalité des projections populaires supérieures, un édifice plus horizontal pourrait faire de la démocratie les piliers sans lesquels sur rien ne pourrait reposer la vie libre et consciente des passions et idéaux de l’homme.

Au vu de sociétés où la démocratie n’est pas le général apanage, qu’en serait-il déduit des principes des populations ou des autorités de telles sociétés; en seraient-ils régis par des principes vrais non supérieurs, ou des principes faux, ou par aucun principe si ce n’est celui du commandement ? Le commandement, à vrai dire, est un principe qui, s’il était justifié par lui-même, serait bel et bien, si ce n’est supérieur, vrai. Le principe supérieur est celui qui ne nécessite d’engager un tiers, il en est ainsi de la liberté ou du bonheur, qui contrairement au commandement, ne suppose pas d’emblée d’action sur, en ce que les principes supérieurs sont primairement des actions en eux-même.

Le commandement, engageant le dirigeant envers autrui et autrui envers le dirigeant, est mise en application de l’obéissance, or l’Obéissance est, aux côtés de l’Idée et de l’Intérêt, un des trois principes d’organisation fondant les neuf directions gouvernementales : armée – idéologie – religion – commerce – politique – culture -économie – contribution/philanthropie – finance

Les trois principes d’organisations, interagissent entre eux et envers eux-mêmes, comme il se doit entre principes, se mettant à leur propre service et aux services des autres principes, ainsi s’établissent-ils en un principe trinitaire ultime et unique d’Organisation générale.

Pour ce qui est du Principe d’Obéissance :

  • L’Obéissance au service de l’Obéissance est l’Armée
  • L’Obéissance au Service de l’Idée est l’Idéologie
  • L’Obéissance au service de l’Intérêt est le Commerce

Pour ce qui est du Principe d’Idée :

  • L’Idée au Service de l’Idée est la Culture
  • L’Idée au Service de l’Obéissance est la Religion
  • L’Idée au service de l’Intérêt est l’Économie

Pour ce qui est du Principe d’Intérêt :

  • L’Intérêt au service de l’Intérêt est la Finance
  • L’Intérêt au service de l’Obéissance est la Politique
  • L’Intérêt au service de l’Idée est la Contribution

Nous aurions pu voir l’intérêt au service de l’idée comme étant de la Philanthropie, néanmoins la Philanthropie est en réalité une action partie de la Contribution, la Philanthropie se définissant par le souci du genre humain à travers des œuvres notamment pécuniaires, et symbolisant l’intérêt au service d’une cause, or qu’est ce qu’une cause si ce n’est une politique ou une idé ? Ainsi pourrions-nous définir la philanthropie comme intérêt au service de l’idée si d’une part son caractère intéressé lui donnait la qualité d’Intérêt, d’autre part si l’objectif de l’intérêt philanthropique n’était pas l’intérêt lui-même, auquel cas la philanthropie ne serait que finance affublée d’une humanitaire aura, aura qui n’en serait qu’inhumanitaire.

Confiance ne saurait être conquise, ou du moins accordée, que dès lors que le principe trinitaire d’organisation, et ses neuf clés gouvernementales, ne pourraient ne pas être dites tournées contre les populations, ou vers des objectifs leur dépassant, ou au moins, leur échappant.

Utile il serait, en définitive, d’apporter la nuance ou la contradiction à notre propos, en défendant qu’il se puisse que le désintérêt des population pour la res publica soit le résultat de désinformation, de déstabilisation ou d’usure de l’opinion, en un mot d’une guerre de propagande ou d’usure contre certaines sociétés.

Utile il serait de savoir si la volonté affichée d’instruire davantage les citoyens des tenants et aboutissants des politiques (sanitaires) globales ne soient de nature à les freiner, or qu’elles seraient ou néfastes ou bénéfiques aux dites populations, mais d’intérêt majeur en tant qu’elles auraient été planifiées par, ou pour, les trois principes d’organisation (Obéissance-Intérêt-Idée), encadrées et exécutées (dont par l’adhésion ou la neutralité) par les neuf directions gouvernementales, en tout ou en partie.

À quoi et à qui devons-nous obéissance ? Quel est notre intérêt véritable ? Se peut-il que nous n’en ayons plus aucune idée ?

Sommes-nous, après la Lutte pour la Reconnaissance d’Axel Honneth passé à une Lutte pour la Souveraineté, non pas des États-Nations à l’égard des organismes internationaux, mais de l’individu à l’égard des États-Nations, et indirectement des individus à l’égard des organismes internationaux en ce que la souveraineté des États-Nations à l’égard desdits organismes internationaux ne seraient point acquises ? Qu’est-ce que la souveraineté dans un monde où les frontières s’effaceraient, au profit d’une gestion transnationale, trans-partisane, mais encore, transhumaine? Alors que les États qui régissent sont eux-mêmes réformées, comment pourrait-il en être autrement des individus qui les composent ? Voulant échapper à leur propre réorganisation, verrons-nous de plus en plus de citoyens se soustraire à leurs États respectifs, ainsi qu’à toute l’organisation d’obéissance, d’intérêt et d’idée à laquelle sont les dits États et organisations mondiales ou régionales liées ?

Alors même qu’il ne s’est jamais tout à fait affirmé une organisation politique, ou même religieuse qui se soit pleinement affirmée comme unitaire, unique et pour ainsi dire ultime au devant de la société -monde, la gestion nationale de la crise de la Covid-19 -ayant par commodité et nécessité -puisque le virus est le premier agent (pathogène ou bactériologique) à s’affranchir des frontières, été acté à un niveau international qui, sauf exception des États ou organisations ayant montré une certaine résistance à s’harmoniser avec un tel cadre mondial- avait pour fin d’être unitariste, car universel, donc unique.

Si unique se dit au sens d’exclusif, alors la marginalisation de celles et ceux qui n’entendraient se conformer à un tel cadre serait-t-elle confortée, d’autant plus que ceux-ci s’opposeraient encore davantage à la stratégie inclusive de la politique mondiale encadrée, comme encadrante ?

Le complotisme, ne nous méprenons, serait-il alors vivace dès lors qu’il présenterait le cadre actuel de gestion des vies humaines comme celui auquel auraient droit les bestiaux, et les hommes qui furent, un temps, ou sont encore -c’est selon, considérés comme tels, si ce n’est moins ?

La profondeur du présent débat réside en ce que nous touchons là à ce qui fonde l’action de diriger, qui suppose intention, action, résultat, ainsi que jugement de l’acteur et de l’acté.

GNADOU ATHYTHEAUD, CORONAVICTUS

Sources Images :

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